La Lanterne Cafard

J'abandonne l'enquête numéro 3. Si les fantômes qui passent ici veulent se charger de la résoudre, je la laisse à leurs bons soins.

Si la clochette peut réjouir, il faut d'abord s'occuper de ce qu'est la clochette.
Une clochette est une petite cloche, la petite cloche produit un petit son, petit son qui s'avère plutôt cristallin.
Si la petite clochette de Pavlov peut faire saliver, une clochette ce qu'il y a de plus banale peut-elle réjouir?

Partons du point de départ visuel. Un cloche c'est joli, c'est poétique, c'est historique. Une clochette c'est mignon. Seule sa vue nous fait imaginer le son.
D'un point de vue visuel la clochette nous séduit donc déjà.
Prenons en second lieu le point de vue sonore. Un son cristallin ravit généralement les oreilles. La clochette produisant ce son doux et agréable, presque féérique est par conséquent séduisante.

S'il on ajoute à ces charmantes caractéristiques un visuel soigné, un matériau original, la clochette aura  très certainement tout pour nous plaire et nous réjouir.
Ce petit son aigu qui nous rappelle Noël et autres réjouissances enfantines.
La clochette c'est le féerique qui frappe à notre porte.

Par définition, un super héros ce n'est pas faillible. Un super héros ça ne déçoit jamais. Un super héros c'est blanc comme neige.

Voyons au delà de la définition et du lieu commun si vous voulez bien.
Un super héros, en général, n'est pas un super héros dès sa naissance, il le devient par un hasard de la vie.
Cela implique qu'il a eu une vie avant. Qu'il a pu faire des erreurs. Qu'il a eu des doutes, peut-être même continue-t'il d'en avoir.

[Veulliez patientez la suite sera bientôt mise en ligne...]

Dans la mesure où une porte est un objet inanimé et que le judas en faisant partie intégrante est donc lui aussi inanimé, la réponse la plus évidente à la question sus-posée serait donc non.

Mais admettons que la porte ait une âme. Ainsi que le judas.
La porte est très intime avec le judas, lui donne son entière confiance car c'est à lui que reviens le pouvoir de laisser entrer quelqu'un ou non par la porte.
La porte subit, contrainte de faire confiance à ce judas si proche d'elle, par habitude elle ne se méfie pas puisqu'il a toujours été là.
Mais il est possible qu'un jour le judas ne remplisse plus bien son office sécurisant et qu'il trahisse la porte.
Il laisse rentrer des malotrus par celle ci, il laisse filtrer des choses indésirables.
La porte ne peut rien faire puisqu'elle est fixée par les gonds, et bien que ceux-ci aimeraient sortir, ils sont impuissants.
La porte reste impassible, continuellement exposée aux coups et trahie par son judas.

Un pot de chambre ça ne paye pas de mine. Un bas non porté non plus.
Les deux ensemble, et bien ça n'a rien à faire ensemble.
Leur nature matérielle est à la base très différente, du plastique pour l'un, du tissu plus ou moins élastique pour l'autre.
Le pot de chambre c'est dur, c'est incassable, c'est inébranlable. Seule un peu de pisse bien chaude pourrait en amollir le fond.
Le bas c'est mou, c'est doux, c'est déchirable. Seule une jambe peut lui donner forme.
Un bas dans un pot de chambre c'est ridicule, c'est froissé, en boule au fond, inerte et incapable de faire quoique ce soit dans l'ombre du pot de chambre.
Un pot de chambre sur un bas, ça l'écrase.
Mais pourquoi la rencontre de ces deux choses?
Le hasard, qui sait si bien mettre en scène les situations les plus absurdes.